Rencontrez les membres

 

Faire partie d’une assemblée citoyenne est une mission particulière. Les membres travaillent de bonne foi au nom de tous les Canadiens qu’ils s’efforcent de représenter et de servir.

Les 42 membres ont été sélectionnés au hasard par une loterie civique parmi près de 400 personnes s’étant portées volontaires en répondant à l’invitation envoyée à 12 500 ménages à travers le Canada. Chaque membre a participé à plus de 40 heures de formation et de délibération en ligne.

 
Map of Citizens’ Assembly member’s hometowns

Membres par province et territoire

Alberta : 4
Colombie-Britannique : 5
Manitoba : 2
Nouveau-Brunswick :1
Terre-Neuve : 2

T.N.-O. : 1
Nouvelle-Écosse : 2
Nunavut : 1
Ontario : 11

I.P.É. : 1
Québec : 9
Saskatchewan : 2
Yukon: 1


Composition de l’Assemblée 

Genre

 

Logement

Groupes d’âge

 

Rural/Urbain

Autres caractéristiques (appellations de Statistique Canada) :

Francophone : 9
Autochtones, membres des Premières Nations, Métis ou Inuits : 3
Minorité visible : 8


En savoir plus sur le processus de sélection de la loterie civique


Profils des membres

Alejandra Balanzario Gutierrez: Ormstown, Québec: Je suis née à Mexico et j’ai vécu au Mexique jusqu’à ce que je déménage au Canada en 2011. Je vis à Ormstown, au Québec, avec mon mari, qui est Canadien. J’ai un diplôme professionnel en gestion hôtelière, mais j’ai toujours préféré être travailleuse autonome dans le domaine de l’artisanat. J’entreprends présentement la création de mon site Internet personnel. J’ai décidé de participer à l’Assemblée citoyenne parce que j’aimerais collaborer avec d’autres Canadiens à améliorer l’utilisation de l’Internet et à le rendre plus sécuritaire pour tous.

Alexi Guindon Riopel: Orleans, Ontario: Je m’appelle Alexi et je suis né en 2000 à Ottawa. J’ai vécu dans cette ville toute ma vie, et je suis maintenant en troisième année à l’Université d’Ottawa dans le programme de criminologie. Je travaille depuis plus de 3 ans à Cora’s, dans la cuisine, et je travaille pour Students for Seniors depuis 2 ans, là ou j’aide les personnes âgées à se familiariser avec leurs appareils électroniques. J’ai aussi créé une compagnie d’hébergement de serveur avec quelques collègues cette année. En ce moment, je consacre beaucoup de temps à mes études et au travail, mais dans mon temps libre, j’aime faire des activités en plein air. Je planifie possiblement poursuivre mes études en droit dans le futur.

Benoit Laberge: Montréal, Québec: Je suis né à Montréal en 1981 et j’ai passé ma jeunesse en banlieue de Montréal avant de revenir fonder ma famille, avec mon épouse, dans la ville qui m’a vu naître. Je travaille depuis plus de 13 ans pour une organisation syndicale démocratique et j’appuie quotidiennement des syndicats dans leurs luttes pour le respect de leurs droits en matière de santé et de sécurité au travail. J’adore pouvoir rencontrer de nouvelles personnes, échanger avec elles et débattre d’enjeux touchant le monde du travail ou de la société en général. Je suis aussi un grand amateur de jeux de société et je ne rate jamais une occasion de jouer avec des amis (sauf en temps de pandémie !). Lorsque mon emploi du temps me le permet, j’aime bien passer quelques moments au gymnase, lire des histoires à mes enfants ou préparer un repas pour mon amoureuse.

Bonnie Smith: Frankville, Nouvelle-Écosse: J’ai vécu en Nouvelle-Écosse toute ma vie et je suis très fière de pouvoir considérer Frankville comme mon chez-moi depuis 37 ans. Étant la plus jeune d’une fratrie de 9 enfants, faire des compromis, savoir écouter et pouvoir courir vite font partie intégrante de mon enfance. Mes parents m’ont inculqué la valeur d’un vote, la nécessité de participer à ce que le Canada soit un endroit où il fait bon vivre pour tous, ainsi que l’importance de faire preuve de gentillesse avec tout le monde. Ce sont des valeurs que j’ai transmises à mes enfants. Mes trois merveilleux arrière-petits-enfants m’appellent « Gigi » et il n’y a rien que je préfère plus que de leur rendre visite et de les gâter autant que c’est humainement possible. Jardiner, lire, câliner les chiots qui ont fait partie de notre vie au fil du temps (présentement, j’ai un chien qui avait été abandonné, que j’ai baptisé Mocha) et camper sont certains de mes passe-temps favoris. J’ai été très honorée d’être choisie pour prendre part à ce processus démocratique. Je crois que ce qu’engendre le monde numérique doit être réglementé et surveillé afin d’assurer une sécurité et que tous puissent en profiter.

Bruce Cluff: Ochre Beach, Manitoba: Je vis à Ochre Beach, au Manitoba, et j’ai grandi à Island Falls, en Saskatchewan. Mon père s’occupait du magasin général de la Hudson Bay Mining and Smelting pour une petite collectivité qui faisait fonctionner un barrage hydroélectrique pour la mine. À partir de la 3e année, je suis allé à l’école à Flin Flon, au Manitoba. J’ai fait mes débuts à la Hudson Bay Mining and Smelting au département de préparation des échantillons, et j’ai fait mon chemin jusqu’à travailler en laboratoire. J’y ai travaillé pendant 37 ans avant de prendre ma retraite, et je connaissais l’endroit par cœur. J’ai aimé travailler et vivre à la campagne ; j’aime la pêche et le plein air. Je suis toujours actif et je profite du grand air à mon chalet. J’ai quelques considérations à partager au sujet de l’ère numérique, et j’ai accepté l’invitation parce que j’ai trouvé intéressante l’idée de l’Assemblée citoyenne.

Camile Tremblay: Frankville, Nouvelle-Écosse: Je suis né en 1950 à Sherbrooke, au Québec. J’ai donc 70 ans. J’ai passé la majeure partie de ma vie active comme employé du gouvernement fédéral. En 1968, j’ai commencé dans la marine comme traceur radar. J’ai ensuite déménagé en Nouvelle-Écosse, où j’ai rencontré mon épouse. Nous nous sommes mariés en 1970. Après la naissance de notre deuxième enfant et huit années dans les Forces armées, nous avons décidé de nous tourner vers la vie civile. J’ai passé près d’une année et demie comme apprenti réparateur de fournaises et livreur de propane. En 1980, la Garde côtière canadienne a ouvert un nouveau « centre d’urgence » où j’ai été engagé comme opérateur d’équipement. Ce centre était situé à Mulgrave, en Nouvelle-Écosse, qui est une ville à proximité du cap Breton. Après avoir passé neuf années aux opérations des urgences de la Garde côtière, Transport des matières dangereuses, la nouvelle division de Transports Canada, a été inaugurée. J’y ai travaillé jusqu’à ma retraite en 2011. Je suis marié depuis 50 ans à Theresa. Nous avons eu trois enfants, tous merveilleux, et ils nous ont donné quatre petits-enfants. Mes loisirs incluent la fabrication de vin et la pyrogravure. Je me considère très chanceux d’avoir une merveilleuse famille, un bon historique d’emploi et une retraite dont nous profitons présentement. La raison pour laquelle j’ai voulu participer à l’Assemblée citoyenne est que je veux en apprendre davantage sur le processus démocratique, un concept avec lequel j’ai vécu ma vie entière et que je désire comprendre davantage.

Cheryl Lloyd: Prince Albert, Saskatchewan: Je me suis portée volontaire pour participer à l’Assemblée citoyenne parce que je suis, entre autres choses, écrivaine. Si je comprends bien, certaines parties de cette assemblée me concerneront directement. J’ai suivi plusieurs formations à distance de niveau universitaire, principalement sur plusieurs types de rédaction. Je suis bénévole pour un musée local, travaillant comme commis à la saisie de données (j’en profite pour en apprendre davantage sur l’histoire locale) et je m’implique aussi dans un groupe local d’écriture et un autre de couture. Présentement, j’élève des chats à Prince Albert, en Saskatchewan. J’y ai déménagé pour retourner à l’école après avoir quitté les Forces armées canadiennes où je réparais les avions. Je suis aussi une opératrice de radio amateur.

Christina Tzournavelis: L'Assomption, Québec: Je suis femme, maman, musicienne. Depuis un an, je suis conseillère en développement des talents dans l’industrie du jeu vidéo. Plus précisément, j’offre des formations pour développer les habiletés relationnelles et communicationnelles des employé.es. J’ai aussi travaillé pendant une dizaine d’années dans un organisme communautaire de lutte contre le décrochage scolaire. Je me suis toujours sentie concernée par les enjeux qui visent la qualité de vie des humains. J’ai besoin de m’impliquer socialement, de contribuer. J’ai choisi de participer à l’Assemblée citoyenne pour, d’une part, combler ce besoin, mais aussi, d’autre part, parce que je trouve le sujet fort pertinent.

Cindy Kozak-Campbell: Kamloops, Colombie-Brittanique: Je vis à Kamloops, en Colombie-Britannique. Mon mari et moi vivions dans la région de Kootenay avant d’y emménager récemment. Je suis reconnaissante d’avoir la possibilité de participer à cet échange et d’apporter ma contribution citoyenne. J’expose le point de vue d’une citoyenne ordinaire : j’utilise régulièrement la technologie, mais je ne tiens pas souvent compte de ses répercussions sur les droits de la personne et sur la démocratie. Je suis une infirmière autorisée ayant récemment pris sa retraite d’un poste de cadre en santé. Ma carrière s’est déroulée dans le domaine des soins de santé de qualité aux personnes âgées. Je constate que les avantages de la technologie dans le domaine des soins de santé ont une incidence directe sur les droits de la personne, autant sur le plan de la confidentialité que sur celui de la sécurité de l’information. J’adore le plein air, faire du bénévolat pour les banques alimentaires et faire partie du conseil d’administration du Kamloops Outdoor Club.

Claire Sormany: Quebec City, Québec: Diplômée en droit et en relations publiques, j’ai pratiqué comme avocate pendant une courte période avant de me réorienter vers la communication et le marketing. J’ai, notamment, créé et dirigé le Bureau d’information et de promotion de l’Université Laval. En deuxième partie de carrière, j’ai œuvré comme consultante indépendante en marketing auprès d’établissements d’enseignement canadiens. Je suis à la retraite depuis 2019. Ayant passé ma vie dans un domaine où les communications numériques jouent un rôle fondamental, je suis particulièrement sensible aux bouleversements que provoque l’utilisation des technologies numériques. La participation à l’assemblée citoyenne m’offre une occasion unique de contribuer à la formulation d’une vision de société sur l’expression démocratique et d’influencer les décisions qui en découleront. Voilà ma motivation !

Daniel Dyck: La Crete, Alberta: Je m’appelle Daniel Dyck. Je suis né à Saskatoon, en Saskatchewan. À l’âge de cinq ans, mes parents ont déménagé dans le nord de l’Alberta où j’ai grandi sur une ferme mixte. J’y ai appris plusieurs compétences. Mes huit frères et sœurs et moi avons grandi dans cette ferme, sans téléviseur. Chaque fois que nous pouvions voir un film à l’école, nous étions fous de joie. L’éducation n’était pas fortement encouragée à cette époque et j’ai donc des lacunes sur ce plan, ayant arrêté mes études en 8e année. J’ai plus tard réussi à obtenir un diplôme d’études secondaires. J’étais jeune quand j’ai commencé à travailler et j’ai acquis dans mon travail plusieurs compétences pratiques. Après avoir travaillé plusieurs années en menuiserie, j’ai obtenu le poste de contremaître au Département de l’entretien de la commission scolaire avant de devenir superviseur de l’entretien, emploi que j’exerce encore à ce jour. J’ai eu six enfants avec ma femme Margaret : trois garçons et trois filles. Nos enfants ont tous fréquenté l’école publique et n’ont pas regardé la télévision eux non plus. Je crois qu’ils sont maintenant en mesure de faire des choix avisés dans la vie. J’aime camper, pêcher, chasser et vaquer à des tâches sur la ferme de plaisance où je vis. En ce moment, nous avons quelques têtes de bétail, des poulets et des dindes. Je suis mennonite depuis mon enfance ; je respecte toujours ma foi et je crois en la Trinité. Si nous avons été de bons citoyens en société, nous serons bénis par une vie après la mort spirituelle, louant Dieu éternellement. Je souhaite que, grâce à l’expérience de cette Assemblée citoyenne, notre gouvernement obtienne quelques outils lui permettant de prendre des décisions éclairées concernant l’avenir de nos enfants, de nos petits-enfants et de tous ceux qui les entourent.

David Lloyd: Hamilton, Ontario: Je m’appelle David Lloyd. Je suis un professionnel des arts médiatiques publié et primé de l’Ontario et fondateur de l’agence de création DCP et de la Kithedral Beach Association. En tant qu’enfant du numérique et fils d’un programmeur informatique, la croissance responsable, inclusive et innovante des technologies et de l’art m’intéresse grandement. Grandir dans la région du Grand Toronto et de Hamilton m’a permis d’expérimenter une variété de cultures, qui ont beaucoup influencé mon amour du voyage, des films, du sport et du divertissement en direct.

Divya Shastry: Milton, Ontario: Je suis résidente permanente de ce magnifique pays depuis maintenant près de trois ans et je suis originaire de l’Inde. J’ai immigré au Canada en 2017 après m’être mariée. Je travaille comme analyste de marché et professionnelle en vente dans l’industrie de l’acier depuis sept ans. Par passion, je pratique le chant classique indien et je suis boulangère à mes heures. La technologie a une grande influence sur nos vies, de plusieurs façons. C’est pourquoi je suis enthousiaste d’avoir la chance d’analyser les manières de renforcer le bon et d’éliminer le mauvais de la technologie.

Evelyne Doyon: Plessisville, Québec: Native de Saint-Guillaume, j’ai eu le bonheur de grandir à la campagne. L’éducation étant une priorité familiale, j’ai poursuivi mes études au collège Notre-Dame-de-L’Assomption et j’ai obtenu mon baccalauréat à l’Université Laval en ergothérapie. Dès mon adolescence, l’actualité faisait l’objet de débats avec mes parents et mes amis. Si bien que j’ai voulu comprendre notre système politique en assistant au Forum pour jeunes Canadiens. Lors de cette semaine sur la Colline du Parlement, j’ai adoré rencontrer des Canadiens d’un océan à l’autre. Je fais partie de la génération qui a été initiée à l’informatique au secondaire. Mère de deux jeunes adultes, je sollicite souvent leurs expertises pour me débrouiller dans l’univers numérique. Maintenant, l’Assemblée citoyenne me permet d’accroître mes connaissances et d’avoir une réflexion sur l’effet de la technologie sur notre société démocratique.

Fauzia Bajwa: St. Bruno, Québec: Je suis une femme d’origine pakistanaise étant née et ayant grandi au Royaume-Uni, et ayant eu le privilège de vivre dans quatre pays différents, sur trois continents. J’ai étudié en informatique à l’université avant de travailler comme développeuse de logiciel dans de grandes et petites entreprises technologiques. Bien que la technologie numérique me fascine, ce qui pique davantage ma curiosité est l’incidence qu’elle a sur la société et sur la façon dont nous menons nos vies. La convergence des innovations qui nous ont offert un accès à l’information global, mobile et complet a aussi engendré son lot de menaces importantes pour notre vie privée et notre autonomie. Ces enjeux m’inquiètent depuis un certain temps. J’ai donc sauté sur l’occasion lorsque j’ai reçu l’invitation à prendre part à l’Assemblée citoyenne. J’espère que nous pourrons explorer des façons d’accepter le numérique dans nos vies tout en protégeant la liberté qui nous est chère. Je vis maintenant dans la magnifique ville de Saint-Bruno, au Québec, un vrai paradis sur terre!

*Gary Fisher: Grande Prairie, Alberta: Je vis à Grande Prairie depuis 1999, mais je viens de Seattle, dans l’État de Washington, aux États-Unis. J’ai déménagé au Canada par amour. J’aime la diversité ethnique de Grande Prairie ainsi que son statut de plaque tournante de l’industrie pétrolière et gazière. Je suis un monteur de tuyaux de vapeur et tuyauteur certifié Sceau rouge, diplômé de l’école secondaire. Je travaille dans l’industrie pétrolière et gazière depuis 2005. Par le passé, j’ai travaillé au Département de la défense des États-Unis. J’ai été bénévole aux Jeux d’été de Grande Prairie. J’adore le plein air, le camping, la pêche, la chasse et la randonnée pédestre. Pendant 12 ans, j’ai joué à la balle molle dans la ligue senior de Grande Prairie et j’ai participé à plusieurs jeux d’été des aînés. J’ai choisi de participer à l’Assemblée citoyenne par curiosité. Je n’utilise plus les réseaux sociaux ni même l’ordinateur, et j’ai cru que je pourrais en apprendre davantage et peut-être partager de l’information pertinente.

Greg Howard: Iqaluit, Nunavut: J’ai grandi à Ottawa et suis venu à Iqaluit, au Nunavut, en avril 1992. À cette époque, je travaillais pour la ligne aérienne First Air, devenue Canadian North. J’y ai travaillé pendant 24 ans. Je suis maintenant semi-retraité, travaillant pour un ami qui a une entreprise en travaux électriques. Mon épouse Bonnie travaille pour le gouvernement depuis plusieurs années. Quand j’ai reçu l’invitation à participer à l’Assemblée citoyenne, ma curiosité a été piquée. Je n’avais jamais vu un processus de ce type. J’ai aussi trouvé que le sujet, les effets de la technologie sur notre société, était intéressant. Je n’ai jamais remarqué de publicité politique sur mon fil Facebook, je suis donc curieux d’en apprendre davantage en ce qui concerne l’angle électoral.

Henry Bordeleau: Vernon, Colombie-Brittanique: Je viens de l’Alberta, mais j’ai souvent déménagé entre l’Alberta et la Colombie-Britannique au cours de ma jeunesse. Mon père était expert en sinistres, et il a été transféré à de nombreuses reprises dans plusieurs villes et villages de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Je vis présentement en Colombie-Britannique, tout comme ma sœur et mon père. J’ai occupé différents postes lors de ma vie professionnelle : menuisier, conducteur de dépanneuse, électricien, chauffeur de taxi, technicien en entretien informatique, analyste de systèmes, consultant technique en informatique et technologue en automatisation des systèmes –, mais je suis à la retraite depuis cinq ans déjà. Je me suis porté volontaire pour participer à l’Assemblée citoyenne parce que j’ai senti que je devais m’impliquer dans quelque chose de stimulant, et cela correspondait parfaitement à mes aspirations.

Jagar Mohammad: Hamilton, Ontario: Je suis né au Kurdistan, en Iraq, et j’ai vécu en Grèce pendant cinq ans avant de déménager au Canada en 1995. Je vis à Hamilton, en Ontario, avec ma femme et mes deux fils. Je travaille à Burlington, en Ontario, comme technicien informatique, depuis le mois de janvier 2008. J’aime beaucoup aider les utilisateurs à régler les problèmes qu’ils éprouvent avec leur ordinateur et répondre aux questions liées à l’informatique. Je me suis joint à l’Assemblée citoyenne pour en apprendre davantage sur les enjeux abordés et pour aider à améliorer les choses pour tout le monde. J’ai très hâte de voir ce que je peux accomplir. Dans mes temps libres, j’aime me promener à bicyclette avec mes enfants.

Jenn Baldry: Grande Prairie, Alberta: Je suis originaire d’un petit village de Colombie-Britannique, mais je vis à Grande Prairie, en Alberta, depuis 25 ans. Grande Prairie est une petite ville ayant des airs de grande ville. Elle est située à seulement quatre heures de route d’Edmonton ou de Jasper et des magnifiques Rocheuses. J’aime vivre ici pour les nombreuses possibilités d’emploi dans différentes industries, les bons magasins, les excellentes écoles et les activités familiales qui y sont offertes. Je travaille présentement pour une entreprise de messagerie. J’ai deux fils âgés de 30 et de 19 ans, ainsi qu’un petit-fils d’un an. J’adore voyager, jouer au golf et passer du temps avec ma famille. J’ai soumis ma candidature pour participer au panel en réaction à ce que je vois sur les sites de médias numériques et les dommages que peut causer la désinformation. J’ai hâte de travailler avec d’autres Canadiens et d’entendre quelles sont leurs idées pour effectuer un changement positif dans le domaine des technologies numériques, qui serait accepté dans la société actuelle.

Jerard San Juan: Prince Albert, Saskatchewan: Je suis un immigrant de première génération venant des Philippines. Ma famille a immigré au Canada en 2008 et tout s’est amélioré depuis. Je me suis joint à l’Assemblée citoyenne parce que je ne veux pas que le Canada suive les politiques injustes des Philippines sur le droit de parole. Partager mon point de vue — celui d’un ancien étranger — est le moins que je puisse faire pour mon nouveau chez-moi.

Joanne Gillis: Corner Brook, Terre Neuve: Les racines de ma famille sont profondes à Corner Brook, à Terre-Neuve. Mon mari et moi y sommes tous les deux nés et y avons grandi, tout comme nos parents. Je travaille présentement au campus Grenfell de l’Université Memorial, situé à Corner Brook, où j’aide à l’administration du programme de maîtrise en arts et en politique de l’environnement. Au cours de ma carrière, j’ai travaillé de manière sporadique comme agente responsable de l’admission au McKinley Canada Career College ; j’ai travaillé dans plusieurs projets de développement économique auprès du Conseil de développement économique régional ; j’ai été conseillère en affaires à la Newfoundland and Labrador Organization of Women Entrepreneurs ; et j’ai travaillé auprès de la députée fédérale Gudie Hutchings. J’ai complété un diplôme et un baccalauréat en administration des affaires, et je m’apprête à commencer une maîtrise en éducation aux adultes et en développement communautaire. J’adore passer du temps avec ma famille et mes amis, et sortir marcher avec nos deux chiens. J’aime aussi faire de la randonnée pédestre et lire. Quand j’ai reçu l’invitation, j’ai fait mes propres recherches pour comprendre ce qu’est une assemblée citoyenne et quel était son but. Je crois que c’est une grande occasion de rencontrer des gens de partout au pays et de pouvoir donner mon opinion sur les différentes choses qui se passent au Canada en lien avec les réseaux sociaux. Découvrir ce qui peut être fait pour filtrer les fausses nouvelles et s’assurer que toute l’information transmise au public soit exacte m’interpelle.

Joyce Hu: Brampton, Ontario: Je suis une étudiante qui travaille présentement comme comptable. J’ai souvent déménagé dans une nouvelle ville, mais je suis toujours restée près de la maison, dans la région du Grand Toronto. En tant que personne grandissant dans l’ère numérique, je reconnais l’impact important qu’a le contenu en ligne sur notre quotidien, notre croissance et nos pensées. Je me suis jointe à l’Assemblée citoyenne parce que le sujet est pertinent et qu’il me passionne. J’ai très hâte de pouvoir partager mon point de vue, de redonner quelque chose à ma communauté et, avec un peu de chance, de donner une direction positive au changement.

Judy Tyrrell: Kamloops, Colombie-Brittanique: Je m’appelle Judith Anne Tyrrell, mais on m’appelle Judy. J’ai grandi dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, mais je vis à Kamloops. J’ai travaillé pendant 42 ans dans le domaine des soins de santé et je suis retraitée depuis environ 4 ans. J’aime faire du bénévolat dans la collectivité. J’ai 4 enfants devenus adultes et 11 petits-enfants. Un de mes fils et sa famille vivent en Alberta, les autres sont ici en Colombie-Britannique. Je m’occupe aussi des soins prodigués à mes parents. Ma famille me garde occupée. En matière d’ordinateurs, d’Internet et de technologies, je me considère comme une débutante en apprentissage. Par exemple, je viens de découvrir la fonction copier-coller. Je me suis portée volontaire pour participer à l’Assemblée citoyenne parce que je voulais être certaine que les personnes comme moi, qui ne sont pas douées en informatique, soient représentées de manière juste. J’ai hâte de découvrir comment les technologies affectent les personnes de tout âge et de milieux divers.

Junior Denny: Eel Ground, Nouveau Brunswick: Je suis un Autochtone de la Première Nation Natoaganeg (Eel Ground), située près de Miramichi, au Nouveau-Brunswick, et je suis âgé de 51 ans. Natoaganeg est une petite communauté mi'kmaq d’environ 1 000 membres, située sur les rives de la renommée rivière Miramichi. J’ai de l’expérience dans le domaine politique, ayant été élu à deux reprises comme représentant du conseil de bande pour ma communauté. De plus, j’ai été candidat au Parti vert du Nouveau-Brunswick en 2018, et j’ai fait partie de plusieurs conseils d’administration et comités dans la région des Maritimes. J’apporte au groupe un grand bagage de connaissances et d’expérience portant sur les enjeux autochtones, que ce soit à propos du développement économique, des ressources humaines ou du développement social. En dehors de ma vie professionnelle, j’aime être actif à l’intérieur et aux alentours de mon district de services locaux. Je suis présentement membre de la Chambre de commerce de Miramichi, et j’ai été président sortant du club Toastmasters local ainsi que vice-président des Shriners de Miramichi. Je suis aussi actif à la Northumberland Lodge No17, des francs-maçons reconnus, et j’ai été récemment élu comme chef de cette organisation, ce qui me confère le titre de premier homme autochtone à occuper ce poste depuis les débuts de cette fraternité qui a 160 ans. Je suis aussi un ancien franc-maçon de grade 32, membre de la Moncton Valley Scottish Rite des anciens francs-maçons reconnus.

Kenneth Peel: Toronto, Ontario: Je m’appelle Ken Peel. Je suis avocat en Ontario depuis 1977, et j’ai travaillé activement dans les secteurs de la sécurité ferroviaire du Canada et des transports en tant que conseiller, expert-conseil et avocat. Cet emploi comportait des enjeux fédéraux et soulevait des questions juridiques dans la plupart des provinces, incluant un enjeu au Nunavut. Je suis né à Montréal et j’ai grandi au Québec. J’ai étudié à l’Université de Montréal au baccalauréat en science politique. Les questions constitutionnelles et parlementaires m’intéressaient. Lors de mes études, je me suis impliqué dans des causes sociales et les débats du Parlement jeunesse du Québec, en en devenant le premier ministre. J’ai passé quelques étés à travailler comme chercheur auprès des communautés multiculturelles avant de passer deux ans à occuper des emplois d’été à Ottawa en lien avec des questions internationales au ministère des Affaires étrangères. Je suis marié à Katherine, qui est écrivaine. Nous avons eu deux fils. Lucas est décédé d’un cancer à 25 ans et John est médecin. John travaille présentement à l’obtention d’un doctorat en anesthésie à l’Université de Toronto. J’ai toujours suivi les actualités et les affaires publiques avec curiosité et intérêt, et je suis un lecteur habitué de textes historiques. Les beaux-arts, le théâtre, la danse et la musique m’intéressent. Je suis aussi un partisan des Blue Jays de Toronto et je garde de beaux souvenirs des Expos. J’ai hâte de contribuer aux apprentissages et aux discussions aux côtés des autres membres de l’Assemblée citoyenne.

Linda Bourgault: Quebec City, Québec: Je suis née et j’ai vécu jusqu’à l’adolescence dans une petite ville du Québec, située près de la frontière avec les États-Unis et dominée par l’industrie forestière. J’ai tôt fait d’intégrer le marché du travail comme adjointe administrative, d’abord dans un cabinet d’avocats et ensuite au sein d’une grande institution financière, le Mouvement Desjardins. J’habite actuellement à Québec. Dès que j’ai su lire, ma plus grande passion a été la lecture, et elle l’est toujours. La lecture me fait découvrir le monde, l’histoire et la complexité des motivations humaines. Mariée, sans enfant, je mène une vie simple. Depuis que je suis à la retraite, je donne de mon temps au Musée de la civilisation de Québec, à la Bibliothèque de Québec ainsi qu’à des organismes d’entraide communautaire. Je réaliserai en 2021 le rêve qui me berce depuis l’enfance, soit celui de visiter le Canada d’est en ouest. C’est avec enthousiasme que je participe à cette consultation citoyenne dont le sujet est passionnant. C’est pour moi l’occasion de me connecter à mon identité canadienne et de travailler à la même table que mes co-citoyens des autres provinces et territoires.

*Maynard Angus: Prince Rupert, Colombie-Brittanique: Je suis né à Prince Rupert, en Colombie-Britannique. J’ai passé la majeure partie de ma vie sur la côte nord-ouest de la Colombie-Britannique où mon père a gagné sa vie comme pêcheur commercial. Je suis d’origine autochtone, membre de la Nation Nisga’a. J’ai travaillé dans le milieu des entreprises pendant la majeure partie de ma carrière. Présentement, je dirige des activités de relations autochtones qui soutiennent les objectifs de développement des affaires du port de Prince Rupert. Je développe et gère aussi les activités des programmes de relations autochtones. Je dirige à temps partiel une entreprise qui détermine les lacunes qui font que l’industrie canadienne et les communautés autochtones n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente à cause de leurs différends culturels. D’ailleurs, le document Coalition of Equals—Finding Third Space que j’ai écrit est en partie attribuable à l’évolution de mon entreprise. En somme, ce document souligne la nécessité d’offrir un équilibre aux peuples autochtones du Canada dans un environnement de tiers espace.

Melanie Watson: Duncan, Colombie-Brittanique: Je suis une Canadienne de première génération et j’ai grandi en campagne, dans la partie sud de l’île de Vancouver. De mon vivant, j’ai écrit mon courrier à la main, j’ai écouté la radio et des disques vinyle, j’ai regardé les deux seuls postes offerts sur mon téléviseur en noir et blanc, puis maintenant j’utilise une panoplie de médias. Faire partie d’un groupe qui étudie les effets qu’a la technologie sur la santé de notre société démocratique m’intéresse grandement. Je crois que la démocratie est un concept qui a besoin d’être mis en pratique et étudié constamment afin de rester vraiment pertinent pour tout le monde (je ne crois pas que le Canada ait atteint ce niveau pour l’instant). J’ai eu la chance de vivre à différents endroits dans le monde et d’avoir eu une carrière très variée, passant de musicienne à enseignante à gestionnaire d’un vignoble. Ma passion actuelle est de gérer un petit cinéma à mon centre communautaire local. J’ai hâte de rencontrer le groupe cet automne, peu importe le moyen de rencontre que nous pourrons utiliser.

Motasem Salem: Mississauga, Ontario: Je suis marié et je vis avec ma femme et nos trois enfants. Ma famille et moi avons déménagé au Canada il y a six ans et y avons établi domicile depuis. En tant que néo-canadien, je suis enthousiaste de participer à l’Assemblée citoyenne, d’y faire des apprentissages et de collaborer avec un groupe aussi diversifié de Canadiens passionnés. J’aime croire qu’avec cette contribution, je joue un petit rôle dans la création d’un meilleur avenir pour mes enfants et leur génération, et pour les préparer à faire face aux défis que le futur leur réserve. Je travaille dans le domaine du génie logiciel et de l’analyse de données. Avant de déménager au Canada, j’ai travaillé pour des multinationales au Moyen-Orient et en Europe. J’ai aussi travaillé par le passé comme consultant en gestion pour des clients comme des institutions financières et des agences gouvernementales sur des projets liés aux technologies.

Nancy Christie: North York, Ontario: Étant à la retraite et vivant à Toronto, j’ai été ravie qu’on m’offre l’occasion de participer activement à la démocratie canadienne en participant à l’Assemblée citoyenne. La politique et le processus politique m’intéressent depuis longtemps. Je m’attends à ce que ce soit à la fois difficile et agréable d’explorer les effets causés par la technologie sur la démocratie, et de possiblement contribuer aux moyens utilisés par le Canada pour aborder et gérer la portée des technologies numériques. Ayant eu l’occasion de travailler aux niveaux national et international dans des organisations à but non lucratif, j’espère que la richesse de mon expérience apportera une perspective utile aux discussions.

Nathan Ray: Edmonton, Alberta: J’ai grandi à Edmonton et j’ai une sœur qui est ma cadette de deux ans. Elle termine bientôt des études en économie et en politique. Mes parents ont grandi tous les deux sur des fermes familiales en Alberta. Ma mère est une enseignante à la retraite et mon père est un travailleur du domaine de la pétrochimie et des champs de pétrole, à la retraite également. Nous avons toujours discuté de politique, de démocratie et de finances dans notre famille. Je suis donc reconnaissant d’avoir la chance de participer à l’Assemblée citoyenne. Je possède un diplôme en instrumentation du NAIT et un permis de conducteur de véhicules commerciaux. J’ai eu plusieurs emplois, passant d’arbitre au soccer à solliciteur politique, jusqu’à mon emploi actuel de chauffeur au CN. J’ai aussi été très chanceux de pouvoir voyager et d’avoir visité cinq continents à ce jour. Dans mes temps libres, j’aime passer du temps avec ma famille et mes amis, et participer aux nombreuses activités offertes à Edmonton.

Paula Mowat: Whitehorse, Yukon: J’ai grandi au Yukon, et je me trouve chanceuse d’avoir pu retourner dans ma patrie après mes études postsecondaires et d’avoir pu miser sur mes antécédents en santé publique pour travailler dans le développement de politiques et de programmes dans ce domaine. J’aime autant passer du temps dehors avec ma famille et mes amis que de me pelotonner à l’intérieur avec un bon livre. Quand j’ai reçu l’invitation à me joindre à l’Assemblée citoyenne par la poste, j’ai eu l’impression d’avoir tiré le numéro gagnant à la loterie. J’ignorais l’existence de ce processus, mais comme on m’offrait la chance de m’impliquer et de me mettre en relation avec d’autres Canadiens afin de discuter de l’incidence que peut avoir la technologie numérique sur nos systèmes démocratiques, cela m’a paru très opportun et très important d’accepter. J’ai hâte de participer à ce processus.

Pierre Pilon: Gatineau, Québec: Je suis natif de la région de l'Outaouais québécois et titulaire d'un baccalauréat en administration de l'Université du Québec en Outaouais. J'ai travaillé comme fonctionnaire au gouvernement fédéral, principalement dans le domaine de l'informatique. Ma carrière m'a beaucoup apporté du fait qu'elle se soit déroulée dans plusieurs ministères et dans différentes fonctions dont celle de cadre intermédiaire. Cette belle carrière s'est échelonnée sur une période de 35 ans. Je suis à la retraite depuis 2007 et il est important pour moi d'être engagé dans ma communauté en faisant du bénévolat pour différentes causes. Je crois que l'Assemblée était un bon outil de rassemblement et de communication grâce à laquelle j'ai pu exprimer ma vision de ce qui devrait être fait afin de mieux encadrer et réglementer les technologies électroniques du 21e siècle et ce, pour le bien-être de tous.

Rhéal Poirier: Winnipeg, Manitoba: Je suis un Métis franco-manitobain qui a grandi dans le petit village francophone d’Otterburne, au Manitoba. Je réside à Winnipeg depuis environ 20 ans, avec mon épouse et mes deux jeunes filles. Je suis en train de réorienter ma carrière pour passer de graphiste à éducateur, et j’entame mes études cet automne à la Faculté d’éducation de l’Université de Saint-Boniface. Le printemps dernier, j’ai obtenu un baccalauréat en sciences de l’USB. Mes centres d’intérêt sont le temps passé avec ma famille, la course, la course d’orientation, le camping, les jeux de société et continuer d’apprendre sur divers sujets. Je me réjouis de participer à ce groupe consultatif, car je crois que nos informations et nos identités numériques sont aussi importantes que notre passeport, notre numéro d’assurance sociale ou nos interactions en personne.

Sara-Jayne Dempster: Inuvik, Territoires du Nord-Ouest: Je vis à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, depuis huit ans. Nous avons quitté la région du Grand Toronto en 2012 et n’avons jamais regardé en arrière ! Notre famille adore notre petite ville et notre communauté tissée serrée. Je travaille comme gestionnaire de la facturation médicale à l’administration des services de santé et des services sociaux des Territoires du Nord-Ouest. J’ai fait mes études en gestion de l’information sur la santé et je chemine présentement vers l’obtention d’un baccalauréat en administration de la santé à l’Université d’Athabasca. Mon passe-temps le plus important semble être les études à ce moment-ci de ma vie, puisque j’étudie à temps plein la plupart du temps depuis quatre ans, mais j’essaie quand même d’apprendre à jardiner, cette année. Faire pousser des légumes dans l’Arctique m’enthousiasme ! Je suis aussi deuxième vice-présidente des Dames auxiliaires de notre légion locale et secrétaire de notre syndicat local. C’est mon mari qui m’a inscrite à l’Assemblée. J’espère pouvoir apporter une perspective réfléchie et en apprendre beaucoup pendant le temps que nous passerons ensemble.

Sharon Ramshaw: Oshawa, Ontario: Je suis née à Bowmanville, en Ontario. J’ai grandi sur une ferme près de Blackstock, en Ontario. J’ai déménagé à Oshawa après que je me suis mariée, et j’y ai eu deux filles. Je suis veuve depuis 1994. J’ai terminé ma 13e année à l’école secondaire Cartwright et j’ai suivi des cours de réceptionniste dans le milieu dentaire, en radiographie dentaire et en informatique au collège Durham et au collège George-Brown. J’ai travaillé dans un cabinet de dentistes comme réceptionniste et gestionnaire pendant 20 ans avant de prendre ma retraite en 2010. J’ai deux petits-enfants qui sont comme la prunelle de mes yeux. J’aime aller en croisière, tricoter, faire du crochet, lire et regarder des émissions de télévision sur les affaires criminelles. J’ai choisi de me porter volontaire pour participer à l’Assemblée après avoir lu la trousse d’information envoyée. Ça semblait être intéressant et être une action qu’il valait la peine de poser.

*Sky Ford: Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard: J’ai 23 ans et je commence en septembre des études postsecondaires en soins paramédicaux. J’ai passé toute ma vie à la magnifique mais minuscule Île-du-Prince-Édouard. J’ai comme passe-temps les jeux électroniques, la lecture, la randonnée pédestre et prendre soin des animaux. Je fais partie de la communauté LGBTQ et j’adore participer à notre parade de la fierté chaque année. Je milite aussi pour la défense des animaux ; ma passion est d’aider à faire une différence dans le monde. Je veux faire partie de l’Assemblée citoyenne pour en apprendre davantage sur les torts causés par les technologies numériques et donner mon opinion sur les moyens que nous pouvons prendre pour réduire ces dommages.

Stephanie Maksym: Kitchener, Ontario: J’ai grandi à St. Catharines, en Ontario, et j’ai déménagé à Kitchener il y a 11 ans. J’ai pris ma retraite d’une carrière comme recherchiste-intervieweuse dans une firme de recherche marketing. J’ai trois fils : un vit dans la région de Kitchener, l’autre à Toronto, et le dernier est retourné vivre à Simcoe. Je vis dans une collectivité de retraités et j’apprécie mon groupe local de femmes et mon club de lecture. Quand j’ai reçu par la poste l’invitation à participer à l’Assemblée citoyenne, j’ai trouvé que l’enjeu était pertinent et intéressant, ce qui m’a donné envie de participer. Je crois que peu de personnes réalisent l’ampleur de l’importance que la technologie a prise dans nos vies.

Tim Vining: Toronto, Ontario: Je suis d’origine cajun francophone et je viens du sud de la Louisiane. Sur le plan professionnel, j’ai occupé différents emplois. J’ai été avocat du droit du travail, priorisant la lutte contre le racisme et la discrimination à l’embauche, enseignant au secondaire et à l’université, directeur administratif d’un centre d’organisation de justice sociale, coordinateur d’une maison d’hébergement pour femmes autochtones à Toronto et analyste du patrimoine au ministère du Procureur général. De plus, j’ai vécu auprès d’hommes sans-abris pendant huit ans en Louisiane. Je travaille présentement comme agent aux droits de la personne au Cercle des Autochtones du SEFPO. Mon conjoint Steve et moi avons le bonheur d’être mariés depuis 30 ans.

Tyler Collins: Stephenville, Terre Neuve: Je vis à Stephenville, à Terre-Neuve. C’est une petite ville ayant une population d’environ 5 000 personnes, entourée de montagnes, juste au bord de l’océan. J’adore cet endroit et j’y ai vécu toute ma vie. J’ai une fille âgée de 8 ans et un beau-fils âgé de 19 ans. Je travaille comme vendeur au détail chez Canadian Tire depuis 6 ans. Je suis un joueur de jeux vidéo passionné. Quand j’ai lu l’invitation de l’Assemblée, j’ai compris que c’était une occasion que je ne pouvais pas manquer : la chance unique d’en apprendre davantage sur quelque chose de nouveau et de donner mon avis sur des enjeux qui sont importants. Je crois que la technologie, bien que certainement utile de bien des façons, est un peu en perte de contrôle. Les répercussions des réseaux sociaux et du harcèlement en ligne sur les enfants m’inquiètent. J’ai peur que ma fille de 8 ans soit exposée à ces dangers lorsqu’elle aura son compte Facebook. L’utilisation de la technologie doit être concentrée sur les soins de santé et les diagnostics plutôt que sur les réseaux sociaux.

Valerie Dussault: Mirabel, Québec: Je suis une maman de 33 ans qui a 2 magnifiques enfants. Un garçon de 7 ans et une fille de 3 ans. Ma fille de 3 ans est une enfant qui a des besoins particuliers, et nous sommes en attente d’un diagnostic. Je trouvais important, surtout en tenant compte de ces difficultés, de saisir la chance de contribuer à cette assemblée démocratique afin d’apporter certains changements dans le but de protéger ma fille dans l’avenir. C’est aussi pour mon fils qui sera appelé à vivre dans un monde où l’Internet est priorisé au détriment des contacts humains et où les réseaux sociaux dominent sur presque tous les plans, surtout pour les jeunes. Je suis aussi une employée de la Ville de Montréal depuis presque 15 ans, ce qui me permet de mesurer le pouvoir que la population peut avoir et comment être à l’écoute est important. J’ai fait un bac en administration des affaires afin de mieux évoluer dans ce secteur. La gestion du changement me fascine par-dessus tout, et je crois que cette assemblée est le reflet d’une société qui a dû s’adapter très vite, peut-être trop vite, à une ère technologique qui comporte de bons, mais de moins bons côtés. Je suis contente de savoir que ma voix peut avoir une influence sur des choix qui seront pris de manière démocratique afin de trouver un équilibre ou des pistes de solution pour que tout le monde puisse aussi avoir l’impression que sa voix a été entendue. 



* Ne pouvait pas continuer en raison d’un changement de calendrier causé par la pandémie.


Qu’est-ce qu’une loterie civique ?

Une loterie civique est un moyen équilibré de sélectionner les membres d’une assemblée citoyenne. Elle se base sur une forme de tri qui utilise des invitations envoyées par la poste et un processus de sélection aléatoire pour recruter les participants, ce qui offre une chance égale à des membres hétérogènes d’une communauté de se faire entendre.

Comment a fonctionné la loterie civique de l’Assemblée ?

Des invitations en anglais et en français ont été rédigées et conçues par le personnel de l’Assemblée et approuvées par la Commission. L’invitation se composait d’une enveloppe d’invitation, d’une lettre, d’une feuille de questions fréquemment posées, d’une carte-réponse et d’une enveloppe de réponse préaffranchie.

Pour lire l’invitation, cliquez ici.

12 500 invitations ont été imprimées et envoyées à des adresses choisies au hasard dans tout le Canada, en tenant compte de la répartition de la population et en veillant à ce que des adresses rurales, en banlieue et urbaines reçoivent les invitations. Des adresses et des numéros de téléphone à domicile sélectionnés au hasard ont été fournis par Postes Canada.

Près de 400 personnes ont répondu à l’invitation en se portant volontaires.

Le personnel de l’Assemblée a mis en place une ligne d’assistance téléphonique gratuite en anglais et en français à laquelle les personnes intéressées pouvaient appeler pour poser des questions ou s’inscrire par téléphone. Les personnes se portant volontaires pouvaient également s’inscrire en ligne de manière sécurisée ou en renvoyant la carte-réponse dans l’enveloppe de réponse préaffranchie.

Il était prévu de laisser entre 50 et 60 jours aux personnes se portant volontaires pour donner suite aux lettres envoyées.

De plus, deux rappels téléphoniques ont été diffusés à la liste de destinataires. Le premier annonçait des changements dans les dates et le processus de l’Assemblée (à cause de la pandémie) et le second était un rappel de la date limite pour se porter volontaire.

 Une fois la date limite de réponse passée, les 42 « gagnants » ont été déterminés par un tirage au sort segmenté et aléatoire — la loterie civique — qui a respecté un équilibre entre le genre, l’âge et la géographie, ainsi que d’autres critères représentatifs prédéterminés. Cela a permis de s’assurer que les personnes volontaires sélectionnées comme membres de l’Assemblée étaient largement représentatives de l’étendue et de la diversité du pays.


Comment la pandémie a-t-elle influencé le processus de sélection ?

Les dates et le processus de l’Assemblée ont changé à cause de la pandémie de COVID-19. Plutôt que de se réunir pendant quatre jours à Winnipeg en mai et à Ottawa en juin, l’Assemblée a été reportée à l’automne 2020.

Lorsque la pandémie s’est aggravée, l’Assemblée a d’abord adopté un plan hybride qui commencerait par des réunions en ligne et se terminerait par quatre jours de réunions en personne. L’Assemblée s’est donc réunie pour la première fois en ligne au début de l’automne et avait prévu se réunir en personne à Ottawa à la fin de l’automne.

Cependant, à mesure que les restrictions se sont resserrées, l’Assemblée a adapté son processus une troisième et dernière fois, en planifiant toutes ses sessions en ligne.

Au moment où l’Assemblée a été initialement reportée à l’automne, six membres se sont retirés du processus et ont été remplacés par des personnes choisies au hasard parmi le bassin de personnes volontaires. Lorsque l’Assemblée a été révisée à nouveau pour inclure des sessions en ligne supplémentaires et s’étendre jusqu’en décembre, trois autres membres se sont retirés en raison d’engagements familiaux et professionnels. Ces membres n’ont pas été remplacés.

Quels ont été les critères représentatifs utilisés pour sélectionner les membres ?

  1. Genre autoproclamé

  2. Groupe d’âge

  3. Province/Territoire

  4. Urbain/Rural

  5. Type de logement (Indicateur de revenu)

  6. Francophone/Anglophone

  7. Autochtone, membre des Premières Nations, Métis ou Inuit

  8. Minorité visible

L’Assemblée utilise les définitions de Statistique Canada pour chaque critère démographique.